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Fracture de fatigue numérique

La période estivale est venue, c’est le temps où tout va commencer à ronronner, c’est l’heure des best-of, des bons plans soleil etc… Même le web s’endort, somnole tranquillement et c’est le moment de faire les bilans qu’ils soient perso, pro ou blogosphérique comme celui qui va suivre tout au long de ces lignes, la somme d’une saison de billets sur ce blog et même de toute cette présence internet qu’est la mienne avec les multiples sites ou réseaux sociaux où je viens mettre mon grain de sel.

Alors au bout d’un moment c’est selon, on a plus grand chose à dire ou plus le temps de le dire  surtout si Internet ne fait pas partie de sa vie professionnelle.

Mais le net est un hobby pour moi comme peut l’être la pêche, la lecture pour d’autres et fait partie intégrante de ma vie IRL, comme on dirait. Et puis faut dire que cette activité sur le web a commencé avec ce blog où vous vous trouvez en lisant ces quelques lignes, donc d’autres sont des pêcheurs du dimanche, moi je suis un blogueur du dimanche (même si je blogue plutôt en semaine ^^).

Alors, comme j’ai pu l’entendre : « le blog de Yannick (mon prénom ^^), il est ce qu’il est », c’est cet espace perso sur le net où je vais écrire le plus sincèrement ce que je pense de telle ou telle chose mais sans être un spécialiste de la chose, je suis blogueur et fier de l’être.

Donc sur ce blog, par manque de temps, d’investissement ou de professionnalisme (ou les trois à la fois), il n’y aura pas (ou plus) :

– De publications à heure H chaque jour : j’ai essayé parfois de programmer des billets pour le lendemain ou pour toute une semaine et je trouve y perdre une forme de spontanéité, il y a pourtant des topos qu’on trouve sur le net pour te dire quand publier, tweeter ou facebooker 

– D’infographies spécialisées sur tel ou tel sujet, de vidéos rigolotes,  qui feraient office d’unique contenu du billet, il y a des sites pour cela en pagaille et les réseaux sociaux (que j’utilise) le permettent aussi

– Une course à devenir la référence sur un topic ou tags, les créneaux sont déjà pourvus et la course à l’échalote du nombre de pages vues ou de visiteurs, je n’ai pas l’aura pour cela ou l’influence dira-t-on.

– De chroniqueurs extérieurs réguliers qui feraient office de roue de secours pour une publication de billets plus régulière (j’ai tenté maintes fois l’appel lamentablement) et c’est normal car ce blog est personnel, n’oublions pas que le terme blog est étymologiquement un journal perso sur le web (web log).  Un blog avec des chroniqueurs, ce n’est plus vraiment un blog mais un webzine ou un site internet utilisant les outils du blog.

– Tout personnel qu’il soit, je n’ai pas envie non plus qu’il soit une espèce de facebook bis où je vous montrerai une vidéo ou photo du déballage de mon dernier achat mais que les billets est un minimum de fond au du tout moins essayer qu’ils en aient la forme 😉

Par contre ce blog devrait/doit être :

– Une source de plaisir à chaque billet écrit et publié car c’est là qu’on voit une plus grande sincérité.

– Un peu plus animé de billets mais sans se forcer.

– Patchwork car c’est dans son ADN, aucuns sujets ne seraient être tabous si l’envie d’écrire dessus est là.

– Avoir quand même des sujets de prédilections et récurrents pour appâter le chaland ^^

– Ouvert au guestblogging comme une auberge espagnole de temps en temps.

– Ecrit en français compréhensible dans la mesure du possible (nécessité de se relire avant de cliquer sur publier) !

Il n’empêche que je viens de commencer un petit cahier des charges après 7 ans de blogging, il n’est jamais trop tard, me professionnaliserai-je ?

Dans le titre de ce billet, je parle de fatigue numérique, j’aurais pu aussi dire que la sérendipité du net et de l’addiction que j’ai pour celui-ci me fait me disperser très souvent et qu’au final je pense ne rien avoir à écrire, tant  il y a de contenus dans les tuyaux de twitter, youtube, facebook et consorts.

Mais c’est peut-être là aussi où je me trompe, sans renier ma présence sur ces différents supports, je dois en tirer profit, non pas en jonglant d’onglets en onglets mais en étant plus méthodique en bookmarkant plus peut-être et revenant peut-être aux racines de la blogosphère, en lisant réellement les articles des autres et en participant.

Ce n’est pas que je ne lis pas le texte que je vois en dessous de l’url de mon navigateur mais on veut toujours plus et les lectures transversales se multiplient sans forcément emmagasiner et s’approprier ce qui était à l’écran.

Bref (une saison seulement), pour la prochaine saison et dès cet été, on va s’essayer à plus de slow-attitude sur le web et prendre le temps pour se réapproprier ce bel endroit qu’est pour moi, Littlecelt Humeur.

Pardon, je me suis un peu étendu mais c’est un peu le principe du blog, non ? 😉

Bon été  en chanson !

C’est du roots by Tryo on Grooveshark

Published inHumeurPatchworkSons

4 Comments

  1. Eh ben si la nouvelle saison du blog est à la hauteur de ce billet, moi je dis banco ! C’est pile le genre de billet que j’aime : de la réflexion, du perso, de la remise en cause et de l’humour ! Alors longue vie à Littlecelt le blog ! 🙂 Et oui, ton blog est « ce qu’il est » et je suis sûre qu’une petite refonte en douceur va permettre de montrer encore mieux ce qu’il est, et ça, ça me plaît ! (Je ne sais pas si cette dernière phrase est bien compréhensible, ahem…!) Des bises !

  2. Bouhouh, j’ai commenté et je ne vois pas mon commentaire… Snif, snif ! Mais bref, s’il n’est pas dans tes spams, juste pour dire que je trouve ce billet au top et que si la nouvelle saison est du même acabit, alors je suis signe direct !

  3. […] ma part, comme je l’avais défini dans un précédent billet, je n’ai pas vraiment de méthodes mais j’utilise encore parfois le papier pour mettre […]

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