C’est l’été et vous avez un peu de temps pour lire autrement que sur votre ipad. Tel Martine, Paul a un travail d’été, a un appartement, se promène dans le métro ou va à la pêche etc…
La comparaison s’arrêtera là car Paul est une série de bande dessinées dont le héros vous l’aurez deviné, s’appelle Paul. Paul a la particularité d’être originaire de la « belle province » puisque l’auteur de cette bd se trouve être québécois : Michel Rabagliati.
Jusqu’à présent, la bande dessinée québécoise m’était complètement inconnue et j’ai découvert « Paul à Québec », dernier tome de la série en date alors que j’étais au pays de la bd… à Bruxelles ^^.
Bon vous allez me dire, j’ai commencé à l’envers par le dernier tome mais je me suis rattrapé en lisant deux autres tomes depuis. La presse a bien raison en surnommant Paul, le « Tintin québécois ». On est en pleine ligne claire (pas celle de GG ^^) celle que Hergé avait défini avec Tintin et les Soviets. Dans « Paul », ne comptez pas sur la couleur, on est en plein dans le monochrome.
L’auteur, Michel Rabagliati va à l’essentiel et on se consacre donc à l’histoire. En parlant, d’histoire les titres sont simplistes, un peu « à la martine » mais derrière se cache un récit, un vrai.
A travers les tomes, Paul évolue non dans un univers de super-héros mais d’un gars banal qui a une vie normale avec tout ce qui va avec : doutes, problèmes, joies et peines.
Pour vous situer un peu l’univers de cette série si vous avez vu « les invasions barbares » (« Paul à Québec » sera adapté au cinéma), on est en plein dedans avec un humour québecois inégalable, implacable et pas forcément compréhensible pour nous les « niaiseux ».
Ce qui est marrant aussi pour nous lecteurs français (à bien différencier de francophones), c’est d’essayer de déchiffrer les mots et les expressions typiquement québécoises, il faudrait un dictionnaire à côté quand on lit la bd. Mais on arrive à comprendre quand on est plongé dans la bande dessinée avec un peu d’inférence.
Je ne vais pas vous faire un résumé de la série, le mieux est de la lire mais pour vous inciter un peu, sachez que cette série a été maintes fois récompensées à Angoulême cette année ou encore par divers prix au Québec même.
Le truc marrant aussi, c’est les produits dérivés (des cossins qui disent) qui sont issus de la série Paul, ne vous attendez à la petite figurine ni au jeu vidéo mais à des choses biens physiques, pratiques et vachement bio entre les t-shirts, le sac et le chocolat bio ^^.
Niveaux tarifs, comptez pour les bd en fonctions de leur pagination (de 48 à 210 pages pour la plus grosse), de 10 à 20€. On la trouve un peu de partout.
Pour les titres déjà parus suivez le petit lien là très « amazonien » mais vous pouvez aussi vous rendre chez votre petit libraire (c’est bien le contact physique des fois !) aussi. A cette occasion, je tenais à remercier la Librairie La BD sur le plateau de la Croix-Rousse qui a poussé le professionnalisme à me garder de côté mon tome pendant plus d’un mois et demi.
PS : Bon avec les copyrights et tout ça, je n’ai pas osé vous publié une planche, mais vous pouvez retrouver quelques strips de Paul sur le site de Michel Rabagliati ici et elles sont même à vendre en $ canadien, (je ne sais pas si c’est intéressant avec le taux de change 😉
Juste pour préciser que l’on peut feuilleter les premières pages de l’album ici :
http://www.digibidi.com/comics/roman-graphique/paul-quebec
super cet article!