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Covid-19, j’écris ton nom

Poser des mots sur les maux que nous vivons actuellement, c’est ce que Qyrool chez Lyon CityCrunch a fait à un niveau bien plus important que la modeste prose que je vais vous proposer puisque la survie de son média (et son gagne-pain) est en jeu actuellement. Notons que ce confinement pousse également des blogueurs francophones historiques comme Eric Dupin (fondateur de Presse-Citron) a faire du billet de blog à l’ancienne pour simplement s’exprimer personnellement.

« Nous sommes en guerre » a martelé notre président dimanche soir. Dans cette guerre, nous sommes tous des fantassins qui à différents niveaux essayons avec nos moyens de combattre ce fléau de Covid19.

Celui-ci ne touchait à mes yeux qu’une partie éloignée du globe.

Cet agent s’est hélas rapproché de nos contrées et à frapper nos concitoyens européens. Le candide que j’étais, s’est mué en fataliste et presque alarmiste…

Explications

Je travaille depuis presque une vingtaine d’années dans la distribution alimentaire. J’ai souvent fait face à des problèmes commerciaux. Pourtant je n’avais jamais connu de crise sanitaire avec un impact si soudain sur mon travail.

Du jour au lendemain, tout a basculé dans ma tête, mon corps et mon esprit. Se retrouver « en première ligne » (toute proportion gardée) est inédit.

Un magasin d’alimentation, c’est une petite partition musicale bien huilée où chacun a sa place pour jouer de son instrument. J’ai la chance de pouvoir évoluer sur un poste polyvalent très couteau-suisse où je vais faire de la mise en rayon, du conseil client, de la vente, de l’approvisionnement, du sourcing et tant d’autres tâches.

Cependant, quand une nouvelle comme celle du Covid vous atteint, vous ne maitrisez plus rien à la partition.

Tout se désaccorde !

L’épicier que je suis ne se sent plus à l’aise face à ce vide sidéral qui se creuse dans son univers. L’humain et le citoyen que je suis ne comprennent plus ses concitoyens. Pourquoi dévaliser des rayons entiers ?
Pourtant, l’industrie agro-alimentaire, les transporteurs et les magasins restent en état de marche et redoublent même d’effort.

Tout cela me laisse pantois…

Alors, on pourra critiquer toutes les mesures prises et faire comme pour les choix tactiques d’un entraîneur de foot : critiquer…

La France n’est pas un pays de flics comme le chantait Renaud, elle est plutôt un pays de sélectionneurs.

Et nous sommes 67 millions à avoir la solution :/

Mes solutions

Elles me sont personnelles et n’auront un impact que sur ma personne et les petits cercles autour desquels je gravite qu’ils soient professionnels, amicaux ou familiaux.

Tout d’abord la fatalité de se conformer aux règles qui ont été édictées par les autorités. Certains crient déjà au scandale de ne pas pouvoir aller faire tranquillement 60km à vélo pour leur plaisir égoïste. J’ai vu hélas cela sur Facebook.

Ensuite, ne plus regarder ni écouter frénétiquement les infos sur le Covid19 et me remettre à Petit Bambou pour évacuer un stress pro certain.

Et aussi, essayer d’être le plus bienveillant possible avec mon prochain que je le côtoie IRL ou virtuellement.

Enfin, prendre soin des miens et prendre des nouvelles de mes plus proches aussi souvent que possible.

J’espère que cette liste à la Prévert ne sera pas un vœu pieu.

Et vous ?

Comment se passe ce confinement ? Partageons tout cela de manière apaisée et humaine dans les commentaires, si vous le souhaitez.

Prenez soin de vous !

Published inPatchwork

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